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Analyse psychologique du chasseur

2 participants

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XLouvaX

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Voici un article tiré du site des Furieuses Carottes. Article très intéressant qui analyse la mentalité du chasseur en comparaison avec celle du tueur en série...
N'hésitez pas à donner votre avis sur cet article Very Happy

La différence entre chasseur et tueur en série


1. LE TUEUR EN SERIE



Définition du tueur en série


Un meurtrier est défini par le terme de tueur en série lorsqu’il a commis au moins trois meurtres avec un intervalle de temps de quelques jours à plusieurs années. La victime est vulnérable. Un tueur en série est un psychopathe, caractérisé par une boulimie de crimes, par le plaisir de tuer et par un sentiment de supériorité qui l’amène à penser qu’il ne sera jamais pris. Ce sont des meurtriers sans mobile. Mais pas sans motivation qui se caractérise par la jouissance sexuelle et le sentiment de toute puissance.


Types de tueurs en série

Nous rencontrons deux types de tueurs en série : les tueurs organisées et les tueurs désorganisés. Mais il existe des formes mixtes, par exemple, un tueur en série comme Ed Kemper qui était un assassin hautement organisé mais sa façon de mutiler les cadavres était typique du criminel organisé. Pour notre réflexion, nous allons nous consacrer aux tueurs en série organisés.


Profil du tueur en série organisé

Le criminel organisé se caractérise principalement par la planification de son meurtre, celui là sera prémédité et non le fruit d’une impulsion (c’est le cas des tueurs désorganisés).Il est plutôt intelligent (Ted Bundy allait être un futur avocat, il a lui même fait sa défense pour son procès et a été félicité par le juge pour son travail en précisant que c’était du gâchis). La plupart des victimes sont des inconnus ciblés. L’assassin chasse dans un lieu défini, à la recherche d’un certain type de victime. Par exemple, Ted Bundy cherchait dans des lieux fréquentaient par des femmes jeunes, jolis, sportives aux long cheveux séparés par une raie (profil qui correspondait à son ex petite amie qui l’avait quitté).


Mode opératoire


L’assassin organisé emploie des ruses ou des artifices pour gagner la confiance de ses victimes. Il s’arrange pour entraîner sa proie à l’écart. La manipulation, la maîtrise sont les principales caractéristiques de l’assassin organisé. Les criminels organisés ont besoin de victimes personnalisées, ils leur façonnent une individualité avant de les tuer. Ils se caractérisent aussi par le calcul. Dans toutes les phases du crime, ils démontrent un esprit rationnel. Pendant l’acte lui même, le tueur organisé adapte sa conduite aux exigences de la situation. Le tueur emporte souvent des objets appartenant à la victime comme trophée. Il s’en sert pour revivre ses meurtres et en jouir. Par exemple, il peut voler un bijou à sa victime et il revit à travers cet objet l’excitation qu’il a éprouvée en l’assassinant. Il exige l’absolue soumission de sa victime et prend un plaisir sadique à l’effrayer.


Psychopathologie

Le tueur en série a eu une enfance meurtrie, traumatisante faite de rupture, violence psychique,physique ou/et sexuelle et un environnement pathogéne. La plupart, enfant, ont fait des actes de tortures et de barbarie sur les animaux. Par, exemple Jeffrey Dahmer, avec son materiel du "petit scientifique" expérimenté sur les animaux et aimer faire des actes de cruauté sur les animaux du voisinage. Ils ont accumulé beaucoup de haine, de violence à l’encontre de leur "agresseur" qu’il projette sur leur victime. Par exemple, Ed Kemper était harcelé par sa mére( une tyran domestique), qui le rendait responsable de tous ses malheurs. Elle l’avait relégué à la cave parcequ’il devenait trop grand et que cela gênait ses soeurs. Adulte, souvent aprés une dispute avec sa mére, il allait tuer pour se venger de celle ci. Sa derniére victime était sa mére. Il s’est ensuite rendu à la police.

Nous trouvons chez ses sujets des traits de la perversion sexuelle comme la jouissance, la domination et l’hostilité envers leur victime. Ils ont besoin de personnaliser la victime, on retrouve des éléments de perversité comme le sadisme où ils recherchent le plaisir dans la souffrance de la victime. Celle ci est considérée comme un objet, ses désirs propres sont niés. La victime est considéré comme un objet sexuel qui est là pour satisfaire ses pulsions sexuelles. Lorsqu’il parle de leur victime, ils n’ont aucune compassion pour elle, ni empathie , ni regret, ni culpabilité , au contraire ils ressentent de la jouissance. La domination est ce qui leur donne la jouissance sexuelle. Nous retrouvons le déni de la castration. Pour eux, il n’y a aucune limite, aucune interdiction, aucune contrainte. Chez les tueurs organisés ont retrouvent plutôt un désordre mental, ce sont des psychotiques.


Devenir

Le tueur en série ne peut pas s’arrêter de tuer.Seul leur arrestation par la police lié à l’incarcération l’en empéche. Ils sont inguérissables à l’heure actuelle. Le seul tueur en série qui a été relâché a récidivé. La récidive est de 100/100. Les tueurs en série continuent à fantasmer dans leur cellule et disent que si ils ressortaient, ils recommenceraient. Ils jouissent encore en racontant leurs crimes, sans la moindre culpabilité ou compassion pour leurs victimes. Dans un besoin de toute puissance narcissique, ils aiment à rajouter d’autres meurtres pour être supérieur à un autre tueur en série. De plus, ces hommes en prison sont envahis de demande en mariage…ils fascinent… Leur nombre augmente.


2 .LE CHASSEUR



Définition du chasseur

Un chasseur est un tueur d’animaux non humains. Le nombre des victimes n’est pas comptabilisable, mais est supérieur à 3 animaux avec un intervalle de temps de quelques jours à plusieurs années (mais plus rarement). La victime est vulnérable. Il définit cette pratique comme un sport traditionnel ou ancestrale pour la chasse à courre. Il nie souvent le plaisir de tuer en mettant en avant le plaisir de traquer l’animal, le plaisir de la communion avec la nature et de balader leur chien. Cette chasse est reconnue dans notre société.


Types de chasseurs


Ils existent plusieurs catégories. Ceux qui pratiquent la chasse à courre où les chasseurs sont à cheval pour les plus riches, à pieds, en vélo ou en voiture pour les moins aisés. La chasse à tir, les battues, les chasseurs à tir à l’arc… Mais les chasseurs font eux mêmes une différence entre le bon et le mauvais chasseur. Le mauvais chasseur tire pour tuer un nombre important d’animaux sans traque (comme par exemple des animaux d’élevage où l’animal ne fuient pas l’humain), il est d’un niveau intellectuel inférieur à la moyenne. On pourrait le rapprocher du tueur de masse qui tue plusieurs victimes humaines dans un intervalle très court. Le bon chasseur, lui, tue aussi, mais prend du plaisir dans la traque. Le plaisir de tuer est toujours le même. Pour notre réflexion nous allons nous consacrer au bon chasseur.


Profil du « bon »chasseur


Le chasseur se caractérise par la préméditation de ses meurtres. Cette activité est effectuée soit seul, soit en groupe (le plus souvent). La plupart des victimes sont des animaux ciblés (lapins, sangliers, cerfs, chevreuils…). La date, l’heure et le lieu sont définis à l’avance, à la recherche d’un certain type de victime. Par exemple, les chasseurs vont planifier une battue au chevreuil.


Mode opératoire


Le chasseur emploie des ruses ou des artifices comme les chiens pour sentir les odeurs, des sifflets pour reproduire le son de l’animal pour l’attirer,les repérages… Ils se caractérisent aussi par le calcul. Ils se renseignent sur le mode de vie de l’animal pour pouvoir mieux le maîtriser. Leur proie est considérée comme un objet, objet de leur satisfaction.

Le chasseur emporte leur trophée qui est l’animal. Il s’en sert pour revivre ses meurtres et en jouir .Ils peuvent empailler la tête de l’animal, prendre des photographies d’eux même avec leur « trophée », signe d’une jouissance et de leur sentiment de toute puissance. Généralement, il le consomme, l’ingère et le digère, comme pour certain tueur en série désorganisé qui mange leur victime (par exemple Jeffrey Dahmer). Il exige l’absolue soumission de sa victime qui ne peut pas se défendre et prend un plaisir sadique à viser, puis tirer sur la gâchette.


Psychopathologie

Le futur chasseur, souvent, a évolué dans un environnement familial où l’animal est peu considéré et la chasse banalisée. Si l’enfant ne devient pas chasseur à son tour, il est considéré par les membres de sa famille comme déloyale. Sa "virilité" peut être remise en question. La violence est transmise de génération en génération.

Nous trouvons chez ses sujets des traits de la perversion sexuelle comme la jouissance, la domination et l’hostilité envers l’animal qui peut être dénommé « nuisible ». Il manipule la population par des arguments tels que la régulation. Cet argument ne tient pas debout puisqu’il est responsable d’avoir tuer les prédateurs provoquant ainsi le déséquilibre de la nature, d’où "le laché d’animaux d’élevage".

Il utilise le terme de « tradition » pour justifier leur plaisir de tuer. Encore un argument sans valeur. Le passé est là pour nous aider à ne pas refaire les même erreurs par l’apprentissage et la transmission du savoir. A une époque donnée, un acte peux être adapté aux contextes mais ne l’est plus à un autre moment. La chasse était nécessaire dans les temps préhistoriques, nous ne connaissions pas toutes les données scientifiques de l’animal comme être sensible. De plus, la chasse est inutile dans notre société qui surexpose de l’animal en tranche dans les supermarchés !!!

Aujourd’hui, la chasse est un plaisir que certain nomme un sport. Un sport est une activité ludique qui à pour but de se faire du bien sans nuire à autrui. Or dans cette activité là, il y a une victime.

On retrouve des éléments de perversité comme le sadisme où ils recherchent le plaisir dans la souffrance de l’animal. Celui ci est considéré comme un objet, le droit à la vie est nié. Lorsqu’il parle de leur victime, ils n’ont aucune compassion pour elle, ni empathie, ni regret, ni culpabilité, au contraire ils ressentent de la jouissance. La domination d’un être sensible leur donne de la jouissance sexuelle.

Leur activité se fait le plus souvent en groupe, cela peux faire penser à ce qu’on appelle les "tournantes". Plusieurs personnes se regroupent autour d’une même victime dont le but est se prouver à chacun sa "virilité". Non seulement la victime est traquée mais n’a aucune chance de pouvoir s’en sortir, c’est un piège qui se referme sur elle...


Devenir

Le chasseur ne peut pas s’arrêter de tuer. De plus, ces meurtres sont banalisés par la société et autorisés. Contrairement aux tueurs en série, ils sont plus nombreux et ne sont pas hors la loi car la victime est un animal non humain. La récidive est de 100/100.Il n’y a ni compassion, ni empathie, ni remord, ni culpabilité pour leur victime. Leur nombre va en décroissant avec l’évolution de la société dite plus civilisée.


2. DIFFERENCE ENTRE TUEURS EN SERIE ET CHASSEUR

La seule différence est le statut des victimes dans notre société. L’animal non humain est considéré comme un objet utilitaire et sous la domination de l’homme car dans le Droit français l’animal est considéré comme "un matériel", "un objet" que l’on posséde alors que les animaux humains sont considérés comme le « roi de la création » où "tout" lui est permis. Donc,la chasse aux animaux non humains est légale car l’animal n’a aucun droit....

De plus, le chasseur français a droit à 10% de perte d’où les nombreux accidents qui passent inaperçu et l’absence de poursuite pénale...

L’animal non humain est victime de l’indifférence des humains et de son injustice. La fuite de l’animal montre son envie de vivre, lui aussi...

Un chasseur est un prédateur, tel un tueur en série qui chasse, traque sa proie et la tue, pour en retirer une jouissance sexuelle dans sa toute puissance. Il s’agit d’acte de cruauté envers la victime. Le résultat est le même : la mort d’un innocent.

« J’ai ça dans le sang ! (…) on a beaucoup comparé la chasse à l’acte sexuel. Il y a le plaisir des préparatifs, puis celui, crescendo, de l’approche, de l’attente. Puis la jouissance de la capture ! et après, quand on a l’animal encore chaud dans la main, il y a cette petite mort post-coitum, ce moment de dépression où l’on regrette presque de l’avoir tué…car la mort est indissociable de la chasse(…) » Paul Havet, chasseur d’animaux non humains . Télérama hors série, 146H, « bêtes et hommes ».

Ecrit par une psychologue clinicienne

http://www.lestasso.fr

ZUbujr

ZUbujr

Tu m'en a déjà parler et je trouve cette analyse très pertinente et je l'approuve entièrement ^^

http://lest-asso.servhome.org/

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